2021 Presentations Now Available; 2022 Proposals Soon Due

Happy New Year! After the cancellation of the London Congress in 2020, last year’s virtual conference was a welcome opportunity to hear what our Canadian colleagues have been doing during the pandemic, to exchange ideas, and to renew our commitment to the shared project of Renaissance Studies in Canada. The preparations for the 2021 conference were considerably more chaotic than usual: the Congress organizers learned on the fly how to manage a virtual conference, and as CSRS Program Chair I frequently felt like a beta tester, pointing out glitches in new online forms. I was therefore surprised and delighted that our meeting, highlighted by the plenary addresses of Mustapha Fahmi and Richard Strier, went off without a hitch. You can now view these talks, along with most of the other presentations made at the 2021 conference, at https://csrs-scer.com/con gress-congres/, by scrolling past the 2022 Call for Papers.
Many members were hoping that we would be able to meet in person in 2022, but the Congress will remain online for another year before returning to an in-person format at York University in 2023. The good news is that we now know how to do the online conference thing. It will be easy and – I say this to anyone who didn’t participate this year – fairly enjoyable. It will also be much less expensive than attending an in-person Congress, and your carbon footprint will be much smaller. So if you haven’t attended a CSRS conference for a while, this is an excellent opportunity to check back in and see what’s going on. Proposals are due by January 31 to esauer@brocku.ca.
There will be much to talk about. It is a commonplace that the pandemic has brought renewed attention to injustices in our world, particularly to those regarding race, religion, gender, and the distribution of wealth. What is said less often is that these injustices, while widespread, take local forms determined partly by local histories. As scholars working in Canada, we learn a great deal from work done elsewhere, but while open to us, those foreign conversations – particularly those in the United States – do not usually take into account the particular circumstances that shape Canadian life. To take the reception of Shakespeare’s works as an example, these circumstances help to explain the differences between Djanet Sears’ Harlem Duet and Keith Hamilton Cobb’s American Moor, or between Margaret Atwood’s Hag-Seed and Aimé Césaire’s Une Tempête. In turn, these differences sho w the value of such studies as Diana Brydon and Irena Makaryk’s Shakespeare in Canada and Jennifer Drouin’s Shakespeare in Québec.
While few of us will write or edit such books, we all teach early modern literature, history, and culture to Canadian students. We are all involved in facilitating the encounter those students have with the full weight and significance of the Renaissance – both its strangeness and its relevance. Accordingly, one of the purposes of our annual gathering is to talk about what these things mean in a Canadian context. I hope you will join our conversation in May 2022.
Ken Graham
President

Les présentations de 2021 sont désormais disponibles
et les propositions pour 2022 sont attendues bientôt
Bonne année à toutes et à tous! Après l’annulation du Congrès de London en 2020, la conférence virtuelle de l’année dernière a été une occasion précieuse d’entendre ce que nos collègues canadiens ont fait pendant la pandémie, d’échanger des idées et de renouveler notre engagement envers le projet commun des études de la Renaissance au Canada. Les préparatifs de la conférence de 2021 ont été considérablement plus chaotiques que d’habitude : les organisateurs du congrès ont appris à la volée comment gérer une conférence virtuelle et, en tant que président du programme de la SCÉR, je me suis souvent senti comme un bêta-testeur, signalant des problèmes dans les nouveaux formulaires en ligne. J’ai donc été surpris et ravi que notre rencontre, marquée p ar les interventions plénières de Mustapha Fahmi et Richard Strier, se soit déroulée sans accroc. Vous pouvez désormais consulter ces présentations, ainsi que la plupart des autres communications de notre colloque de 2021, à l’adresse https://csrs-scer.com/congress-congres/ , en faisant défiler l’appel à communications 2022.
De nombreux membres espéraient que nous pourrions nous rencontrer en personne en 2022, mais le Congrès restera en ligne pendant encore un an avant de revenir au format présentiel à l’Université York en 2023. La bonne nouvelle est que nous savons maintenant comment gérer une conférence en ligne. Ce sera facile et – je le dis à tous ceux qui n’ont pas participé cette année – plutôt agréable. Ce sera également beaucoup moins cher que d’assister à un congrès en personne, et votre empreinte carbone sera beaucoup plus petite. Donc, si vous n’avez pas assisté à une conférence de la SCÉR depuis un certain temps, c’est une excellente occasion de revenir et de voir ce qui se passe. Les propositions doivent être envoyées avant le 31 janvier à esauer@brocku.ca.
Il y aura beaucoup de choses à discuter. C’est un truisme de dire que la pandémie a attiré une attention renouvelée sur les injustices dans notre monde, en particulier celles relatives à la race, la religion, le sexe et la répartition des richesses. Ce qu’on dit moins souvent, c’est que ces injustices, bien que généralisées, prennent des formes locales déterminées en partie par les histoires locales. En tant qu’universitaires travaillant au Canada, nous apprenons beaucoup du travail effectué ailleurs, mais bien qu’elles nous soient ouvertes, ces conversations étrangères – en particulier celles aux États-Unis – ne tiennent généralement pas compte des circonstances particulières qui façonnent la vie canadienne. Pour prendre l’exemple de la réception des œuvres de Shakespeare, ces circonstances contribuent à expliquer les différences entre Harlem Duet de Djanet Sears et American Moor de Keith Hamilton Cobb, ou entre Hag-Seed de Margaret Atwood et Une Tempête d’Aimé Césaire. À leur tour, ces différences montrent la valeur d’études telles que Shakespeare in Canada de Diana Brydon et Irena Makaryk et Shakespeare in Québec de Jennifer Drouin.
Bien que peu d’entre nous écrivent ou éditent de tels livres, nous enseignons tous la littérature, l’histoire et la culture de l’époque moderne aux étudiants canadiens. Nous sommes tous impliqués dans la facilitation de la rencontre que ces étudiants ont avec tout le poids et la signification de la Renaissance – à la fois son étrangeté et sa pertinence. Par conséquent, l’un des objectifs de notre rassemblement annuel est de parler de ce que ces choses signifient dans un contexte canadien. J’espère que vous vous joindrez à notre conversation en mai 2022.
Ken Graham
Président